"Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre."

"Jésus leur donna la force nécessaire pour qu’ils puissent témoigner de Lui. Et les disciples partirent dans le monde afin de prêcher sa parole."

Mes biens chers frères et soeurs,

Croyons-nous en ces paroles de Jésus et à ces tâches assumées par les disciples ?

Où trouvait-on et où trouve-t-on aujourd’hui les hommes appelés à croire ceci ? Auprès de qui voulaient-ils et veulent-ils se retrouver pour parler de Jésus et pour témoigner de Lui ?

Autant de questions que l’on se pose depuis longtemps et il en sera toujours ainsi. Dieu ne nous abandonne jamais, même pas après son Ascension. Il ne nous dicte pas, mais nous inspire dans l’Eglise qu’il a fondée. Une Eglise faite d’hommes imparfaits, mais qui aiment le Seigneur.

Dans le cadre d’une conception moderne du monde, il n’est pas difficile d’adopter une attitude négative à l’égard de l’Eglise. Mais si nous avons le courage d’analyser sans préjugés le passé de celle-ci, il faut bien conclure que le positif l’emporte sur le négatif.

Sans l’Eglise du Christ, nous aurions été des hommes différents.

Il n’y aurait pas eu d’abbayes qui, plus que n’importe quelle autre institution, ont contribué au bonheur de l’homme occidental. Elles ont amélioré l’agriculture et promu la civilisation. Elles ont veillé au progrès matériel du peuple.

Il n’y aurait pas eu de patrimoine artistique, dont les papes et les évêques furent les grands promoteurs, tant dans le domaine de la peinture que la sculpture.

Il n’y aurait pas eu de chant grégorien qui, même sans être toujours compris, crée une atmosphère religieuse et unifie toutes les langues de tous les peuples, comme c’est le cas autour de cette célébration eucharistique : le hongrois, l’italien, le japonais, le coréen, le français, le néerlandais, etc.

Il n’y aurait pas eu de terres de mission où l’on se préoccupa autant du bonheur quotidien que du salut éternel des populations locales.

"Pas d’Eglise sur terre", voilà ce que Jésus ne voulait pas. C’est pour cela qu’il a donné la force et la mission de prêcher et de témoigner de Lui, le ressuscité.

Il est vrai que tous ceux qui vivent en dehors de l’Eglise du Christ, et abandonnent toute pratique religieuse, se tournent contre l’Eglise comme institution, alors qu’ils sont redevables à cette Eglise.

Une Eglise est bien plus qu’une structure hiérarchique : elle est le peuple de Dieu.

Une Eglise avec ses prêtres qui dans une rencontre d’amour avec le Christ, s’interrogent eux-mêmes et qui, au nom de l’humanité, disent à ceux qui sont présents : "Faites ceci en mémoire de Moi".

Une Eglise avec des frères, des diacres, des moines et des religieux qui prient et s’offrent, qui se mettent au service des enfants abandonnés, de la jeunesse en rupture de la société, des malades ou des personnes âgées oubliées ou encore de ceux qui connaissent le deuil ou le chagrin.

Une Eglise avec des baptisés engagés qui dans leur foyer ou seuls, parlent un nouveau langage et montrent la voie du pardon, de l’amour, de la fidélité, de la paix et de la solidarité.

Pour ce "peuple de Dieu", la fête de ce jour est un message de joie, une exhortation à regarder le ciel, notre destination finale, une invitation à accepter la force qui vient en nous et une joie ici, sur terre, de pouvoir parler du Christ et témoigner de Lui.

C’est ce que je vous souhaite à tous. Amen.

Références bibliques :

Référence des chants :

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