Aujourd’hui, Jésus nous enseigne à travers une parabole. C’est vrai que cette parabole des invités au festin ne ressemble pas à d’autres paraboles que nous connaissons bien. Et pourtant, c’est bien une parabole et il ne faut pas se tromper, prendre à la lettre le conseil de Jésus, et aller, quand nous serons invités à un repas, nous mettre à la place la moins honorable dans l’espoir d’entendre l’hôte nous dire « Cher ami, montez plus haut ». La fausse modestie, ce n’est pas le genre de Jésus.

Alors, que veut-il nous dire ? Ceci : nous sommes invités à la grande fête du Royaume de Dieu. Là aussi, il y a des places d’honneur. Elles sont réservées à ceux qui auront manifesté le plus d’amour à Dieu et au prochain. C’est Dieu qui en jugera, comme Jésus a eu l’occasion de le dire un jour aux deux fils de Zébédée.

Ne nous attribuons donc pas déjà une de ces places d’honneur. Dieu nous aime, il veut nous sauver. C’est cela qui fonde notre espérance et non les mérites que nous pourrions nous décerner.

Oui, je dois désirer prendre place dans le royaume de Dieu et je vais mettre toute ma force à suivre Jésus et à observer ses prescriptions. En particulier, je vais essayer de suivre ce qu’il nous demande dans la parole évangélique d’aujourd’hui : ne pas réserver mes bienfaits à mes amis, mes parents, à de riches voisins, ne pas rendre service qu’à ceux-là seuls qui en retour me rendront service. Oui, je vais essayer d’être bon, respectueux et généreux envers les pauvres, les aveugles, les estropiés, les boiteux. Oui, en ces temps de crise économique, je vais me soucier de ceux qui ont perdu leur emploi, de ceux qui ne mangent pas tous les jours à leur faim, de ceux qui n’arrivent plus à payer leur facture d’électricité ou d’eau… Si je ne faisais pas cela, je ne pourrais pas prétendre être disciple de Jésus.

Mais si j’espère avec une ferme confiance entrer un jour dans le Royaume de Dieu, ce ne sont pas mes bonnes actions qui motivent mon espérance. Si je suis confiant, c’est parce que je crois que Dieu est bon et miséricordieux. Je suis lucide et je me rends bien compte de toutes les imperfections et de toute la tiédeur de ma charité. C’est donc avec bonheur que j’entends aujourd’hui Ben Sirac nous dire dans la première lecture : « Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur ». Ainsi l’humilité peut attirer l’amour.

L’amour que je cherche et désire, mon Dieu, c’est ton amour.

Aide-moi donc à grandir dans ton amour par la petite voie de l’humilité. Mais l’humilité que je voudrais acquérir, c’est une humilité qui ressemble à ton humilité, Seigneur Jésus, toi qui est doux et humble de cœur. Tu es si grand et pourtant tu n’as revendiqué aucun honneur, tu as trouvé tout naturel de marcher sur les routes de Galilée avec les pauvres et tu t’es fait le serviteur de tous. Gloire à toi Seigneur Jésus.

Références bibliques : Si 3, 17-18.20.28-29; Ps. 67; He 12, 18-19.22-24a; Lc 14, 1a.7-14

Référence des chants :

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