Chers amis de toute la France, vous êtes réunis pour écouter les recommandations de Saint Paul. La plus forte est une recommandation positive : vivez comme des ressuscités. Puisez en Dieu. Soyez ce que vous avez reçu. Le centenaire des scouts marins nous amène au bord de la Gironde et la grande migration de l’été fait son pèlerinage national au bord des mers. Gardons Saint Paul à l’esprit et laissons-nous prendre par la vue des océans.

L’eau froide au bout du sable, l’eau profonde sous les navires. L’eau, c’est là que la vie s’est formée, tu t’en souviens. On vient de là, on la guette avec des télescopes sur les autres planètes. Souviens-toi que les terres ont émergé, les animaux marins y ont pris pied et l’homme s’est levé. C’est le chemin biologique que Dieu a tracé pour nous.

Ainsi, nous aimons nous baigner dans l’océan. Là, il y a un oui physique de notre part. C’est une prière exaucée, sur les lieux où notre vie a commencé : « Dieu, qui m’as fait, Dieu qui me refais, je veux bien de ma vie comme elle est ».

La mer sous nos yeux est sépulture des navigateurs. La marine nationale et la marine marchande saluent d’une simple prière le corps du marin, avant de le rendre aux océans, en attendant la fin du monde où Dieu achèvera ce qu’il a commencé, par la résurrection générale.

L’eau est matière. Dieu est Esprit. Vous savez, ce n’est pas la matière qui a formé l’Esprit, c’est l’Esprit qui a formé la matière. Et la matière en est toute imprégnée. Dieu plane, il nous guette, pour reposer sur nous. Il nous donne rendez-vous au sortir des eaux.

Jeune, en allant sur l’eau avec tes aînés, te voici sur les lieux de création. Dieu et ses intentions dominent, ici. En dépassant ta peur d’aller sur la mer, tu t’avances à son regard.

Tu écoutes la respiration de l’océan. L’appel incessant de la vague qui meurt sur la plage. La nature fait monter son pauvre chant sans paroles à son créateur. Joins-y le tien, remplis sa prière avec tes paroles d’amour.

Tu l’entends partout, le chant de la nature ! Une vibration de chaleur dans le silence de la ville en été, un vent de la montagne, le cri de l’alouette au dessus des champs.

Dieu a fait la nature pour que l’Esprit la remplisse.

On ne remplit pas la nature avec des plastiques et des mégots, c’est absurde. Ils tapissent les fonds fragiles des côtes et les stérilisent. On ne réduit pas en farine le peuplement de la mer simplement pour remplir nos assiettes avec des espèces gastronomiques.

« Tendez vers les réalités d’en-haut ! » Seigneur, bénis, ceux qui cherchent à s’aimer. « Que vienne sur vous la douceur du Seigneur ! », comme dit le psaume.  Revêtez votre corps avec l’Esprit du Seigneur.

Seigneur, nous voici, libres comme la vague, avec notre foi comme elle est ici. Les uns sur la grève limoneuse de la Gironde où la marée descend, aspirant les bateaux vers le large, les autres dans nos maisons, tous en communion, avec Marie, Reine de la mer. Seigneur, nous te chantons.

« Voguons au vent de mer, au gré des vagues, Marie, là-haut comme une étoile, Marie, là-haut, priez pour nous, étoile du ciel, lumière sans voile, étoile du ciel brillez pour nous. »

Références bibliques : Qo 1, 2 ; 2, 21-23 ; Ps 89 ; Col 3, 1-5.9-11 ; Lc 12, 13-21

Référence des chants :

Guyane en mission

Guyane en mission

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