Suite à la mort du pape François, survenue le lundi de Pâques à l'âge de 88 ans, le Vatican a annoncé que le conclave destiné à élire son successeur s'ouvrira le mercredi 7 mai. Ce matin-là, après une messe solennelle célébrée dans la basilique Saint-Pierre, les 135 cardinaux électeurs, tous âgés de moins de 80 ans, se réuniront dans la chapelle Sixtine pour élire le 267ᵉ souverain pontife. 

La date du début du conclave a été fixée à l’issue de la cinquième congrégation générale, qui s'est tenue lundi 28 avril. À cette réunion, ont participé 180 cardinaux, dont un peu plus d'une centaine d’électeurs. Près de vingt interventions ont rythmé cette rencontre, portant sur l’état de l’Église catholique, ses relations avec le monde contemporain, les défis majeurs à venir, ainsi que les qualités attendues du futur souverain pontife pour guider l'Église dans cette nouvelle époque.

Le conclave : un processus électoral codifié

Conformément aux règles établies par le Vatican, le conclave doit s’ouvrir entre le 15ᵉ et le 20ᵉ jour suivant la mort du pape, soit entre le 5 et le 10 mai. La fumée blanche, signe de l’élection d’un nouveau pape, pourra donc être guettée dès le 7 mai. Le vote s’effectuera dans le strict respect des traditions séculaires, et le futur chef spirituel de plus de 1,4 milliard de catholiques devra être élu à la majorité des deux tiers des voix.

À noter que le collège électoral porte fortement l'empreinte du pape François : près de 80 % des cardinaux appelés à voter ont été créés cardinaux par lui. Le nom du nouveau pape sera solennellement proclamé Urbi et orbi (à la ville et au monde) à l’issue du conclave, marquant ainsi l'ouverture d'une nouvelle ère pour l'Église catholique.

Comment se déroule un conclave ?