Le bonheur à l’envers, de Damien Boyer (58’)
Une nouvelle série documentaire exceptionnelle autour des Béatitudes : une invitation à revisiter un message universel à l’épreuve du réel.
Dans un monde en quête de repères et de sens, Le Jour du Seigneur et Présence Protestante lancent une nouvelle série documentaire inédite : Béatitudes, déclinée sur trois ans. Ce projet d’ampleur propose de revisiter ce texte fondateur du Sermon sur la montagne, non comme un idéal lointain, mais comme une parole vivante, actuelle et profondément humaine.
Le premier volet de cette série s’intitule Le bonheur à l’envers. Un film touchant et engagé qui explore les trois premières promesses de Jésus prononcées lors de Sermon sur la montagne : « Heureux les pauvres de cœur », « Heureux ceux qui pleurent », « Heureux les doux ».
À travers trois portraits bouleversants, ce documentaire met en lumière ceux qui, par leur engagement quotidien, donnent chair à ces paroles anciennes :
- Sarah et Cyril, parents d’une famille hors du commun, accueillent des enfants en situation de handicap confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance. Un témoignage remplit d’amour, de fragilité assumée et de foi en la vie.
- Geneviève, bénévole de l’association « Aux captifs la libération », partage les repas et la parole avec les personnes de la rue. Elle porte avec elles la promesse d’une consolation plus grande que les blessures.
- Mamie Brigitte, à Calais, ouvre les portes de son garage pour accueillir les migrants. Par sa foi et sa douceur agissante, elle transforme le simple geste en acte d’espérance.
Au fil du documentaire, le musicien Vinz le Mariachi compose une chanson inspirée des Béatitudes. Ses mots, ses doutes, sa créativité ponctuent le film et nous invitent à une méditation sensible, entre contemplation et engagement.
Le bonheur à l’envers ne se contente pas de raconter de belles histoires : il interroge notre regard sur la souffrance, notre compréhension de la dignité humaine et notre capacité à bâtir une société plus juste. Face à la tentation de réduire les plus fragiles à leur statut de victimes, ce film redonne aux Béatitudes leur puissance subversive : et si les vrais bienheureux étaient ceux que le monde oubli ?