Si vous avez un petit ou gros capital à placer, quelques économies à faire fructifier, Jésus aujourd’hui se présente comme un bon conseiller en gestion de patrimoine. Il donne des conseils judicieux qui pourraient vous aider à préserver ce que vous détenez et même à accroître votre bien. Et dans le contexte actuel d’inflation ou de perte de valeur, cela viendra améliorer votre ordinaire de façon providentielle !

Mais vous vous doutez bien que le Christ n’est pas mandaté par votre banque ou par quelque cabinet financier… Non ! Par ses paraboles il vient nous interroger : 
Avez-vous trouvé le trésor caché ou la perle rare ? 
Question qui avec le vocabulaire actuel s’exprime ainsi :
Avez-vous obtenu le jackpot ? le gros lot dont tout le monde rêve ? 
En son fameux pari, Pascal, « infatigable chercheur de vérité » dont nous venons de célébrer les 400 ans de la naissance, Pascal déclare qu’en faisant le choix de Dieu : 
« Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc que Dieu est, sans hésiter ! »

Si on peut faire sans peur le pari de l’existence de Dieu, la recherche du Royaume de Dieu n’est pourtant pas une grande loterie, l’Euromillions où comme vous le savez la quasi-totalité des joueurs sont perdants.
Que rêvons-nous de gagner et de détenir en acceptant pour cela de faire un pari sur l’avenir, d’y investir toute notre vie ? Quelle est la quête principale qui nous anime ?
Jésus nous parle de l’essentiel et non pas de la seule détention profitable des biens. Sa parole et sa question finale (« avez-vous compris tout cela ? ») ont une portée existentielle et pas seulement matérielle.

Le véritable point d’attention de ces paraboles, propres à l’évangéliste saint Matthieu, se situe au niveau spirituel, comme nous le précise saint Augustin
« Cet homme qui cherche de belles perles et qui en trouve une de grand prix, est celui qui recherche la compagnie des hommes vertueux pour mener avec eux une vie sainte, et trouve le seul homme qui soit sans péché, Notre Seigneur Jésus-Christ »
Saint Augustin, Questions sur l’évangile de saint Matthieu, 13

Le sujet principal de l’histoire n’est pas le chercheur de trésor ou sa possible avidité, sinon le chrétien en quête constante de personnes vertueuses et d’une rencontre intime avec le Seigneur. En avons-nous conscience ?
Dans notre vie, cette rencontre peut se réaliser de façon surprenante : par une conversion inattendue qui conduit à réorienter radicalement sa vie, à tout vendre pour acheter le champ où le trésor caché est déposé. Tout au long de l’histoire du christianisme, de belles figures surgissent de saint Paul à Edith Stein en passant par saint François et saint Ignace. 
Un changement absolu de vie s’opère et nous place dans une perspective nouvelle pour demander le baptême, pour intensifier la vie de prière, l’engagement dans l’Eglise et dans la société. En rencontrant le Christ, on découvre la perle et le trésor les plus précieux.

Mais il y a aussi d’autres voies possibles pour une telle rencontre du Seigneur, à maturation plus lente et progressive. Il faut oser jeter ses filets, attendre que le temps passe pour que la pèche soit abondante et les poissons soient nombreux. Il n’y a apparemment pas d’événement extraordinaire quand les jours s’écoulent. Nés et ayant grandi au sein d’une famille chrétienne, la foi nous semble avoir été transmise dès le sein maternel. Mais on ne peut se satisfaire de ce don gratuit de la foi. Il est indispensable de rechercher librement et volontairement à intensifier cette relation au Christ. Aller à la messe le dimanche c’est bien, très bien même, mais ça ne suffit pas ! Nous avons besoin de croître en sainteté par des chemins particuliers. Chacun de nous vit son histoire unique et sa relation intime avec le Christ. Nous pouvons tous découvrir ce trésor.

En apparaissant à la jeune Jeanne Courtel en ce sanctuaire de La Prénessaye, la Vierge Marie accomplit pour elle une guérison miraculeuse. Le père de la jeune voyante a bien perçu le don précieux d’entendre sa fille sourde et muette jusqu’alors lui parler distinctement. 
Entendons-nous et voyons-nous ces signes qui manifestent la présence du Seigneur ?
Avec Jeanne Courtel ici comme avec ste Bernadette à Lourdes où le Jour du Seigneur nous mènera dans deux semaines à l’occasion du 150e Pèlerinage National, le Vierge Marie demande de porter un message. N’ayons pas peur de l’accueillir et de le partager. A son exemple, nous allons être configurés à l’image de son Fils pour qu’advienne le Règne de Dieu dont nous serons un reflet.
 

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Peut-on être chrétien et ambitieux ?

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