La peur avait recroquevillé les disciples de Jésus sur eux-mêmes.
Il faisait nuit. La maison était fermée, les portes verrouillées.
Après la crucifixion de Jésus, les disciples ont peur.
Les remords, la culpabilité sans doute, marquent les cœurs et les esprits.
Ils ont peur !
L’expérience de la peur nous est familière. Nombreuses sont les peurs qui nous entravent :
– Peur de dire qui nous sommes,
– Peur d’intervenir au nom de la justice,
– Peur de prendre position pour la défense de la vie,
– Peur d’être reconnu comme baptisé,
– Peur d’un engagement pour les plus pauvres et les exclus,
– Peur tout simplement du doute.

Les apôtres avaient mis leur espérance en Jésus.
Son absence les laisse désemparés. Des femmes, dont Marie Madeleine, ont bien découvert le tombeau vide. Mais comment admettre le triomphe de Jésus sur la mort ?
Il faut du temps pour se familiariser avec cette réalité.
Il faut du temps pour croire.
Si, par notre baptême, nous avons adhéré à Jésus Ressuscité, nous devons nous réapproprier sans cesse le mystère de la foi.
L’événement de la Résurrection n’est pas totalement achevé dans notre vie ni dans notre comportement. C’est toujours le temps de la catéchèse pour tous.

Dans l’Évangile de ce dimanche, Thomas illustre la découverte progressive de la foi au Christ. L’histoire d’apparition qui lui a été racontée, il entend la vérifier.
Pour croire, il lui faut non seulement voir mais aussi toucher.
Cela va lui être donné : « Avance ton doigt ici… cesse d’être incrédule. »
Alors, se produit le miracle. Thomas, à l’esprit positif, Thomas l’incrédule prononce la profession de foi la plus forte, la plus belle de l’Évangile.

Frères et Sœurs, les chemins de la foi au Christ sont divers.
Rares sont les croyants qui brûlent les étapes du doute et de la recherche laborieuse.
Même aux temps apostoliques, les disciples n’avaient pas percé le mystère du Christ.
La foi est don de Dieu, fruit du travail de l’Esprit à l’œuvre en tout homme, même en celui qui l’ignore.
Heureux celui qui se laisse éclairer par lui et ne se ferme pas à ses appels : « heureux celui qui croit sans avoir vu ».
Précieuse béatitude pour nous qui, si souvent, tâtonnons dans nos recherches, incertains dans nos découvertes, maladroits dans nos formulations.
Je vous partage ma joie pour le don de la foi exprimée par les nombreux catéchumènes, les baptisés de Pâques. (Ils étaient presque 300 dans notre diocèse de Besançon.)
Je rends grâce à l’Esprit Saint pour les nombreux jeunes et les adultes qui demandent chaque année le sacrement de confirmation.

Oui, aujourd’hui nous sommes touchés par le Ressuscité. Il poursuit son œuvre de libération, de guérison et nous apporte sa paix. Non pas une paix superficielle mais une paix fondée sur la foi, cet antidote de la peur.

Frères et Sœurs, les chemins de la foi au Christ sont divers.
Ils transforment radicalement notre vie. Croire et aimer caractérisent notre engagement de baptisés.
La première lettre de Saint Jean, dont nous avons lu un extrait, rappelle que la foi est inséparable de l’amour.
Le pape Jean Paul II a dédié ce deuxième dimanche de Pâques à la miséricorde divine lorsqu’il canonisa sœur Faustine, religieuse polonaise. Elle avait reçu de Jésus un message de miséricorde que certains ont qualifié « d’antibiotique contre le dérèglement de notre société ». En envoyant les Apôtres remettre les péchés, Jésus veut manifester que la puissance de la Résurrection est aussi et d’abord une puissance de pardon.
Autrefois, le pardon des péchés n’était perçu par les chrétiens que dans une perspective conciliante. Aujourd’hui, nous redécouvrons la Résurrection de Jésus comme une puissance de renouveau intérieur puisant à une source autre que nous-mêmes. La miséricorde de Dieu retentit le jour de Pâques. Elle éclate depuis les actes des Apôtres, quand, rassemblés, nous célébrons la mémoire du Ressuscité.
Il se tient là au milieu de nous.
Le grand signe dont le monde a besoin aujourd’hui, c’est de découvrir des chrétiens ressuscités, heureux de vivre, heureux de risquer leur vie pour les autres, heureux de croire en Jésus Christ, heureux de venir se ressourcer auprès de lui… des chrétiens qui ont foi en l’avenir.

En ce dimanche, Jésus ressuscité se manifeste à nous.
Que l’eucharistie célébrée soit source de vie. Qu’elle ravive notre joie de croire.

Les chants

Moment

Cote

Titre

Paroles

Musique

Entrée

I 28-46-1

Jour de Vie

J. Martin

J.M. Vincent

Pénitence

 

Baptisés dans l’eau et dans l’Esprit

Fr. M. Coste

J. Berthier

Gloria

BES 73

Gloire àDieu

AELF

Sarrazin

Psaume

 

PS. 117

   

Alléluia

       

Credo

       

P.U.

 

O Christ, ressuscité, exauce-nous !

   

Offrande

 

Messe du 8è ton récit de nazaerd (orgue)

 

G. Corette

Sanctus

C 178

Saint le Dieu de l’univers

Rimaud

Berthier

Anamnèse

C 19-92

Gloire à toi

Marquer

Folklore écossais

Doxologie

 

Simple

   

Notre Père

       

Agnus

AL 145

Agneau de Dieu

AELF

Mozart

Communion

D 218

A l’image de ton amour

Lécot

Temple

Fin

U 132-1

Allez dire à tous les hommes

Rimaud

Berthier

   

Caprice sur les grands jeux (orgue)

 

Clérambault

 

Références bibliques : Ac 4, 32-35; Ps. 117; 1 Jn 5, 1-6; Jn 20, 19-31

Référence des chants :

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