Pendant ce temps de l’avent nous avons fait tout un parcours spirituel pour nous préparer à Noël, à la venue du Seigneur.

Au premier dimanche de l’Avent le Christ nous a demandé d’être des « veilleurs ». Les veilleurs sont ceux qui restent debout quand les autres dorment. Nous sommes de garde pour les choses de Dieu comme les médecins, les pompiers ou les policiers le sont pour la société. Dans notre monde à la conscience anesthésiée où un simple virus fait régner la terreur, nous devons être des hommes debout à l’image de la vierge au pied de la croix.

Il s’agit d’être veilleurs pour entrer dans l’espérance, car nous savons que Dieu n’a pas dit son dernier mot.

Puis nous fut présentée ensuite la figure de Jean-Baptiste pour préparer les chemins du Seigneur par la conversion personnelle de chacun. Il s’agit bien de changer notre cœur, notre regard sur Dieu, sur les autres, sur nous-mêmes.

Se convertir, c’est laisser une place à l’espoir : l’homme lui aussi n’a pas dit son dernier mot.

Aujourd’hui, c’est la figure du roi David qui nous apprend qu’il s’agit moins de faire quelque chose pour Dieu que de croire que Dieu fait quelque chose pour nous. Si souvent, nous inversons cette proposition dans notre manière de vivre la religion. Il ne s’agit pas tant de nous admirer dans nos actes religieux que de rendre grâce à Dieu de qui nous tenons la vie, la croissance et l’être (cf. Ac 17, 28). C’est le moment où l’espoir s’abandonne à l’espérance.

Enfin Marie nous révèle la plénitude de la grâce. En elle, il n’y a pas d’obstacles, pas de récriminations, pas de doute, pas de revendication, pas d’idées préconçues.

Même quand elle pose sa question à l’ange : « Comment cela se fera-t-il ? » (Lc 1, 34), ce n’est pas pour exprimer un doute mais pour accueillir la grâce.

En effet, le pécheur aurait dit : « Cela est impossible ! ». Mais Marie pose un acte de foi.

Elle ne doute pas que cela puisse se faire. Elle sait que Dieu va le réaliser, elle fait simplement droit à son intelligence pour connaître le mode opératoire de quelque chose qui est humainement impossible. Elle montre comment notre intelligence peut accueillir le projet de Dieu. Elle est tout accueil.

Elle réalise déjà en elle ce que son Fils Jésus accomplira en plénitude au moment de sa Passion, l’ajustement de la volonté humaine à la volonté divine : « Non pas ce que je veux, Père, mais ce que tu veux » (Mt 26, 39).

Marie est l’aboutissement de ce chemin spirituel que nous avons parcouru pendant ce temps de l’Avent et qui réalise parfaitement l’œuvre de Dieu et son alliance en son Fils unique.

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