Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

Le temps presse ! Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

Jaïre se précipite aux pieds de Jésus ! Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

« Ma fille est à la dernière extrémité, viens ! » Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

Jésus, Jaïre et les autres fendent la foule qui gêne ! Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

Stop ! « Qui a touché mes vêtements ? » Le temps est suspendu ! l’urgence reportée ! Il vient de se passer quelque chose !

Un geste barrière a été posé ! Un geste qui a barré la progression de la mort ! A son insu, Jésus vient de contaminer de sa vie, une femme ! « Ma fille, ta foi, t’a sauvée »…

Comment, en un instant, 12 ans de gêne et de souffrance, 12 ans de soignants et de guérisseurs, 12 ans d’impureté rituelle se sont arrêtés ? Et cela tout d’un coup ! Parce que cette femme, blessée dans sa féminité et sa maternité, s’est approchée par derrière Jésus -comme une disciple qui suit le maître- et l’a touché avec foi !

Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

Le cadran solaire tourne toujours ! Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

La fille de Jaïre se meurt ! Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac

Stop ! La fille est morte… Tristesse, désespoir… « A quoi bon ? »

On en resterait là avec ce miracle attristé ? Il serait trop tard pour Jésus ? Le délai expiré ?

« Ne crains pas, crois seulement »… la foi transperce les conditionnements humains ! La foi de cette femme qui brave les règles de pureté… La foi de Jaïre et de son épouse qui voit au-delà de la mort clinique…

« Ne vous laissez pas voler l’espérance » ! vociférait le pape François, en méditant le jour de l’Assomption en 2013.

Ce vol est signé de son auteur : « C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde » nous disait le livre de la Sagesse. Ne nous laissons pas voler l’espérance chers frères et sœurs !

Jaïre et cette femme ont espéré contre tout : la foule écrasante, les règles rituelles, le temps qui s’écoule (tic tac tic tac), la mort annoncée ; les pleureuses qui passent des lamentations aux moqueries comme on passe du coq à l’âne : rien ne les a empêchés d’espérer !

Ils sont allés voir Jésus !

Et nous frères et sœurs, et vous fidèles téléspectateurs ; vous qui traversez des épreuves similaires à celles de nos amis de l’évangile de ce jour ; « vous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau »… Quels sont les foules, les règles, les délais, les regards qui nous empêchent d’aller à Jésus ? En cela cette femme anonyme, et Jaïre, cet homme important dans le village, sont de vrais exemples. Ils ont exaucé le désir du Christ : « Venez à moi (…) Je vous procurerai le repos »

« Venez à moi » cette prière de Jésus qui consonne avec son cri sur la Croix : « J’ai soif » ! Cette parole du Christ que Sainte Teresa de Calcutta avait fait inscrire dans chacune des chapelles de ses fondations. Jésus a soif de donner la vie ! C’est ce qu’il fait pour cette femme qualifiée de sa maladie « hémorroïsse » : elle pourra à son tour donner la vie, être mère ! Jésus a soif de donner vie à cette fillette à l’orée de sa puberté, qui pourra aussi être mère à son tour ! Jésus a soif de nous donner sa vie en abondance !

Alors qu’attendons-nous ? D’être parfaitement morts ?

Nous sentons un attiédissement de notre vie conjugale ? allons à Jésus ! Nous sommes désespérés de nos péchés récurrents ? allons à Jésus ! Nous sommes rongés par la rancune ou le ressentiment ? Allons à Jésus…

Tic tac, tic tac, tic tac… Mes amis, ne laissons pas 12 ans s’écouler en tergiversations… allons à Jésus, maintenant !

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