Vivien fait partie du groupe des quarante martyrs de Sébaste, dans la Turquie actuelle. Licinius est empereur d'Orient ; il persécute les chrétiens jusqu'en l'année 324, date à laquelle Constantin, son beau-frère, le supprime, devenant ainsi le seul maître de l'empire. La douzième légion romaine, la Fulminante, était basée à Sébaste en Cappadoce. Un jour, on annonce pour le lendemain un sacrifice obligatoire pour tous en l'honneur des dieux païens. Parmi ces militaires, quarante chrétiens déclarent qu'il n'est pas question pour eux d'y prendre part. On décida de les attacher, tout nus, sur un lac gelé. Tout près d'eux, des bains d'eau chaude étaient disposés pour ceux qui changeraient d'avis. Parmi les quarante, il n'y eut qu'une seule défection : aussitôt, l'un des gardes païens remplace le chrétien défaillant. Le matin arrivé, ceux qui n'avaient pas succombé au froid furent abattus à coups de barres de fer.
 Les quarante noms des martyrs de Sébaste nous sont connus : en tête Vivien - "vivant" selon le sens en latin "vivus" - avec ses compagnons comme Claude, Nicolas, Elie, Cyrille, Méliton, Théophile. Le martyre de ces chrétiens soldats eut lieu en 320 à Sébaste, actuellement Silvas, sur la route qui conduit de Césarée en Cappadoce à Trébizonde. Leur culte est resté très populaire dans les Eglises de l'Orthodoxie au Proche-Orient.

Il existe un autre saint Vivien qui vécut en France au Ve siècle. Il était évêque de Saintes ; une église lui est toujours dédiée dans l'ancienne capitale de la Saintonge.