André est un prénom d'origine grecque, qui signifie "viril" ou "courageux". Il était le frère de Simon-Pierre et comme lui, était pêcheur sur le lac de Tibériade. André fut le premier des douze futurs apôtres à rencontrer Jésus sur les bords du Jourdain au lendemain de son Baptême. C'est André qui établit le premier contact entre son frère Simon et le Christ, en attendant que le Seigneur les appelle à le suivre définitivement pour devenir "pêcheurs d'hommes". Avec Pierre, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, André fait partie du groupe des quatre premiers disciples. On retrouve André au moment de la multiplication des pains. Avec Philippe, il introduira près de Jésus un groupe de païens d'origine grecque, sympathisants du Judaïsme, montés en pèlerinage à Jérusalem. Ces païens disaient (comment ne pas faire nôtre leur demande !) : "Nous voudrions approcher Jésus". Dans l'évangile selon Marc, on entend André demander à Jésus, avec Pierre, Jacques et Jean : "Dis-nous quand cela arrivera-t-il ? ( à savoir, la destruction du Temple de Jérusalem) et quel sera le signe que tout cela va finir ?".
Quant au ministère de l'apôtre saint André après la Pentecôte, nous n'avons pas de renseignements précis. On peut néanmoins s'autoriser d'une très ancienne tradition qui situe la fin de son service de l'Évangile par le martyre à Patras, en Grèce, au nord-ouest du Péloponnèse. La coutume de le représenter supplicié sur une croix en forme de X n'a été associée à son culte que vers le XIVe siècle. André aurait été crucifié en Grèce, en présence du peuple comme son frère Pierre le fut à Rome au cirque de Néron. Le Patriarcat Oecuménique d'Istanbul Constantinople a choisi comme patron saint André en qui on vénère "le premier des appelés par Jésus". Aussi les deux Églises soeurs, d'Orient et d'Occident ont-elles voulu faire de l'icône qui représente André et Pierre s'embrassant fraternellement, le rappel de leur marche vers l'Unité voulue expressément par le Seigneur, "venu rassembler les enfants de Dieu dispersés".