Inès fait partie des 30 martyrs décapités à Nagasaki le 10 septembre 1622. Cette même année 1622 est une date considérable dans l'histoire des missions puisqu'elle marque la création à Rome de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.
Nagasaki :ce nom est désormais pour le monde entier, comme Hiroshima, celui du déluge atomique du 9 août 1945. Nagasaki est aussi un lieu terrible de persécutions, spécialement aux 16e et 17e siècles. Aux martyrs de 1622, que nous honorons en ce 10 septembre, il faut joindre ceux de 1597 : 26 martyrs dont les croix furent dressées face à la mer.

On ne peut pas évoquer les martyrs du Japon et les débuts de la Chrétienté dans l'empire du Soleil Levant, sans évoquer le sublime défricheur, le saint Paul du XVIe siècle que fut saint François-Xavier. Pour porter l'Évangile vers l'Inde, Ceylan, le Japon et au seuil de la Chine, ce géant de l'apostolat parcourut, par mer et par terre, des dizaines de milliers de kilomètres, dans les conditions les plus effroyables.
Dans cette foule de témoins du Christ au Japon, on trouve donc la bienheureuse Inès dont le calendrier mentionne le nom aujourd'hui. Nous savons que cette chrétienne intrépide était veuve et qu'elle avait 45 ans. Elle fut condamnée à mort pour avoir caché et protégé des missionnaires chrétiens. On peut rapprocher deux noms : celui de Inès et celui d'Agnès, la glorieuse jeune martyre de Rome au début du IVe siècle.
Inès et Agnès sont deux prénoms d'origine latine, qui signifient "agneau" (agnus).


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  • Saint Aubert