10h30 – Magazine

Dans l’Evangile du jour « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » (Mt 10, 26-33) , Jésus emploie le terme Géhenne sur lequel Les Tablettes de la Foi & le Père Yves Combeau, prédicateur au Jour du Seigneur reviennent. Juste avant la messe, portrait d’une jeune famille engagée dans la paroisse Saint-François en Chablais.

10h45 – Messe célébrée en direct de l’église Notre-Dame-du-Léman à Thonon-les-Bains (74)

Prédicateur : Fr. Yves Combeau, dominicain.
Président : P. Jean-Yves Le Tué, curé.
Commentatrice : Florence Chatel.

11h35 – Documentaire

Un jésuite au service de la République de Jérôme Tournier (2017, 26 mn)

Jérôme Tournier, réalisateur dresse le portrait du Père jésuite Luc Pareydt, conseiller pour les affaires religieuses au Consulat général de France à Jérusalem. La France emploie dans son réseau diplomatique ce fonctionnaire atypique. Ce poste en territoire sensible est une originalité historique qui remonte à 1535 !

A l’époque, François 1er cherche à s’allier à Soliman, le magnifique pour lutter contre Charles Quint et le puissant empire des Habsbourg. Le roi de France parvient à rallier le souverain turc en autorisant la libre circulation des navires ottomans en Méditerranée et en leur ouvrant les ports du royaume. Cette alliance stratégique entre la fleur de lys et le croissant, connue sous le nom de « Capitulations » ou traités de non-agression, va choquer le monde chrétien. Mais François 1er va la justifier en obtenant de Soliman, le magnifique d’importants privilèges, comme la protection des chrétiens dans l’empire ottoman, la garantie de sécurité pour les pèlerins et dans les lieux de cultes en Terre sainte. Afin que la France puisse contrôler son application, le sultan invite François 1er à ouvrir un Consulat à Jérusalem.

Près de 5 siècles après la signature des « Capitulations », le Consulat de France à Jérusalem est devenu le poste avancé de notre diplomatie religieuse au Moyen-Orient. Malgré les bouleversements géopolitiques dans la région (et l’existence d’un Consulat français à Tel-Aviv depuis la reconnaissance par la France de l’Etat d’Israël en 1949), il continue d’exercer ses compétences sur le territoire défini par les traités, qui correspond à la Palestine historique.

Malgré les soubresauts, jamais le fil de l’histoire n’a été rompu. Si bien qu’aujourd’hui mêmes les missions dévolues au Conseiller pour les affaires religieuses restent fidèles à l’esprit des accords conclus entre François 1er et Soliman, le magnifique. C’est l’objet de votre documentaire de ce dimanche.