10h30 – Magazine

En lien avec notre série documentaire de Carême consacrée aux écrivains spirituels, David Milliat reçoit en plateau notre chroniqueur livre au Jour du Seigneur, Michel Cool, qui se fait pour nous lecteur le temps du Carême.

Pourquoi lire pendant le Carême ? En quoi la littérature peut-elle nous aider durant ces 40 jours de conversion ? Une manière de cheminer autrement à travers des parcours et des mots d’écrivains.

Cette semaine, David Milliat et Michel Cool s’intéressent à Sylvie Germain (notre documentaire après la messe) et à la fiction. C’est le style adopté par l’écrivain dans chacun de ses ouvrages.

Retrouvez également « Les tablettes de la foi ». Cette semaine, ce court format d’animation qui décortique un mot ou une expression de la foi chrétienne est consacré à La gloire.

10h40 – Messe célébrée en l’église Saint-Augustin à Spechbach (68)

Président : père Benoît Ricaux, curé de la paroisse.

Chaque dimanche, les prédicateurs du Jour du Seigneur accompagnent les téléspectateurs dans leur démarche de foi. Pour ce 4ème dimanche de Carême, c’est le père Jean-Philippe Fabre, prêtre du diocèse de Paris et spécialiste de la Bible, qui assure la prédication.

11h30 – Documentaire “Sylvie Germain, la part de l’autre”

Un film réalisé par Claire Jeanteur (26mn)

C’est dans sa maison à Auxerre que Claire Jeanteur nous fait découvrir Sylvie Germain, auteure d’une œuvre abondante traversée par la question fondamentale posée par Dostoïevski dans Les Frères Karamazov : « Si Dieu n’existe pas, alors tout est permis ? ». Tissant dans ses écrits un univers imaginaire étrange entre le réel et le rêve, elle se tient au carrefour de la philosophie et de l’imaginaire, poursuivant un questionnement récurrent sur l’énigme du mal. Sylvie Germain considère l’écriture comme un combat à la fois dérisoire et essentiel, « une digue de papier contre un océan de silence ». Marquée par les horreurs des deux guerres mondiales, elle voit dans l’acte d’écrire une manière de lutter contre l’oubli. Le processus créatif, la gestation de l’œuvre, ont à voir avec la foi. Entre les mots se devine la présence dérobée de Dieu, vide, appel, manque, lueur qui préexiste avant la nuit, qui attend notre regard pour sortir de l’invisibilité.

Bande-annonce de notre série consacrée aux écrivains spirituels :

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