Alors que l’état d’Israël vient de naître -14 mai 1948-, le documentaire montre le territoire encore meurtri par les violents combats à peine achevés -guerre civile entre les communautés juive et arabe-. Il commence par une présentation générale de la Palestine. Il nous fait parcourir la Judée, la Samarie, la Galilée, du désert de Néguev à la mer morte, du Jourdain à Jérusalem où tel des pèlerins nous marchons sur les lieux de la Bible.  Ce film évolue ainsi entre réalité et spiritualité. Une démarche propre au père Raymond Pichard, dominicain, fondateur des émissions religieuses à la télévision :

D’autre part, Terre sainte (Frédérique Duran, 1953) apparaît comme une déambulation sur les lieux saints, une sorte de « psychogéographie » sur les traces du Christ. Aucune figuration du Dieu invisible n’est tentée, mais l’usage de la caméra subjective facilite la pratique d’un cinéma intériorisant le parcours christique, notamment par le biais du chemin de croix filmé en contre-plongée sur les pavés.

in article “Une église moderne en images : la cause cinématographique du père Raymond Pichard (1947-1955)”

Un document rare et précieux.

Production : Les Films du Parvis

 

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