Frédéric Ledroit, jeune titulaire des Grandes Orgues de la cathédrale d’Angoulême, livre en musique, l’expression de sa foi en une vie plus forte que la mort. L’écriture de son Requiem s’inspire d’un mouvement intérieur par lequel le compositeur veut célébrer le passage de la mort à la vie, une renaissance éternelle mais aussi un réconfort harmonieux pour les vivants, dans leur recherche de l’absolu. Extrait de la note d’intention de la réalisatrice Marie Viloin.

L’oeuvre de Frédéric Ledroit alterne tragique et contemplation, révolte et dépression, méditation et joie. Professeur-compositeur angoumoisin, titulaire des grandes orgues de la cathédrale d’Angoulême, il témoigne de sa conviction que la Mort est vaincue, que la Vie demeure.

Classiquement, une messe de Requiem accompagne la personne disparue dans sa dernière demeure, près de Dieu. Or, Frédéric Ledroit adresse sa composition aux seuls survivants. Soutenus par le chant choral, le piano et l’orgue de choeur, il les conduit de la tribune du grand orgue sur un chemin de consolation après fait ressentir à ses contemporains les tribulations de la mort. Mais la réponse à une possible vie après la mort se révèle dans la sonorité de l’oeuvre.

Résolument moderne, entre harmonie et dissonance, cette musique va jusqu’à déranger pour participer de l’interrogation de tout auditeur : et après la mort, quelle vie ? Car sans cet ébranlement émotionnel, pas de mise en route vers la consolation.

Une production : CFRT/ France Télévisions

 

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