Durant tout le temps de Pâques, l’Angélus, prié 3 fois par jour durant l’année dans la liturgie catholique, laisse la place au chant du Regina Cæli. Un chant d’invitation à reconnaitre les merveilles de Dieu.
Ainsi, avec Marie, Mère du ciel, c’est l’Eglise toute entière qui, après le Magnificat de l’Annonciation et la mort du Christ sur la croix, est donc invitée à entrer dans la joie de la résurrection.
Le Regina Cæli est une très ancienne antienne grégorienne. Son texte serait de Grégoire le Grand, père de l’Église du VIIè siècle. Ici elle est reprise par le compositeur Gregor Aichinger (1565-1628) qui en déploie tous les accents joyeux
Reine du ciel, réjouis-toi, Alleluia !
car le Seigneur que tu as porté, Alleluia !
est ressuscité comme il l’avait dit, Alleluia !
Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alleluia !
La promesse de Dieu de conduire l’humanité jusqu’à la lumière de la résurrection s’est donc accomplie en son Fils. À chaque croyant de plonger joyeusement dans ce Mystère avec Marie. Alleluia !
L’oeuvre est ici interprétée par le petit chœur Pange Lingua