Les deux frères du groupe Zebda se laissent inspirer par le verset extrait de l'Evangile selon saint Marc : "Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier".
Ils nous partagent l'héritage que leurs parents leur ont transmis : le goût de la musique, le respect de l'autre, quelque soit sa religion.
Le figuier leur évoque sa culture que leur père pratiquait en petite Kabylie.
En devenant chanteurs, Mustapha et Hakim Amokrane ont "prolongé l'enfance : à l'âge où les frères se quittent, on a continué à faire de la musique ensemble, à chanter," une façon "de toucher à l'universel". La musique ? "Une énergie qui recharge". Leur père, illettré, écoutait beaucoup de musique, notamment le chanteur Slimane Azem pour qui la musique "aidait à supporter". Il fallait "s'adapter" en France, leur père a même souhaité y être enterré, "la terre de Dieu est partout".
Croire en Dieu ? C’est d'abord le respect de l'autre, qu'il soit croyant ou pas. Leur mère allait à Lourdes en pèlerinage "avec ses copines de quartier", toutes musulmanes, et rapportait des cierges.
Ce qui leur importe, c’est le vivre ensemble, l'égalité des chances, le collectif humain, le refus des intégrismes.

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