Il y a de la dinguerie, de la passion, du rêve, de la volonté, de la persévérance mais de la foi aussi, surtout, dans le travail du sculpteur Marcoville. Sans cela, comment expliquer qu’à 80 ans, et depuis cinq ans, il consacre 10 à 12 heures par jour à ce qui va constituer l’exposition “Lumières Célestes” ?
Nous suivons son travail dans son atelier en région parisienne en parallèle de l’installation de ses 30 000 poissons dans l’église Saint-Julien de Tours, supervisée par le scénographe Stéphane Coville, son fils, jusqu’au jour du vernissage.
Créateur d’univers, Marcoville est un “transfigurateur” de matériaux de rebut, une pratique qui lui vient de son enfance pendant la guerre et qu’il a mis au service de la création artistique. Le verre domine. Il en fait des cascades de poissons, des arbres, des bouquets de fleurs, tout un paradis peuplé d’anges, de Vierges aux couleurs opalines et de Sainte Thérèse.
Les grandes portes s’ouvrent, et Marcoville découvre son oeuvre dont il est le premier spectateur. Le film s’achève sur la lecture de mots laissés dans le livre d’or par des touristes venus du monde entier et des enfants : “Etonnant”, “Fantastique”, “Très émouvant”, “Très poétique”, “C’est magique”.
Défi réussi : ces “Lumières Célestes” suscitent une telle émotion qu’elles peuvent conduire un public qui franchit rarement le porche des églises à vivre une véritable expérience spirituelle.

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