Le père Louis Blondel a été assassiné à son presbytère, le 7 décembre 2009, quelques mois après le tournage de ce film.
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Louis Blondel, 70 ans, est un Père blanc, missionnaire en Afrique depuis plus de 40 ans. Il vient de s’ installer au coeur de Diepsloot, un lieu de fracture, un bidonville en périphérie de Johannesburg, en Afrique du Sud, qui accueille des Sud-Africains mais également beaucoup d’étrangers demandeurs d’asile. Son objectif prioritaire : rassembler la communauté catholique de ce « township », à l’atmosphère tendue, abandonné de tous.
Avec Guido, un religieux canadien de 71 ans qu'il connaît bien et qui le rejoint, ils sont les seuls prêtres blancs du secteur, en attendant un prêtre africain. Le défi pour eux est de se faire accepter dans le ghetto. « On essaye de faire connaître le message du Christ pour qu’il soit suivi mais aussi on annonce l’Évangile en étant au service des autres pour le bien de la communauté. » Père Louis a décidé d’y parvenir en maniant le marteau et la truelle. Il a commencé par construire en un temps record l’église du Sacré-Coeur pour y célébrer la messe. Depuis, la vie de paroisse s’organise peu à peu et les fidèles sont de plus en plus nombreux. Au crédit du Père Louis : une école de formation pour les jeunes sans emploi, la lutte contre le Sida qui fait des ravages dans la population, création d'un Emmaüs local. Mais Louis Blondel prévoit de relever de nouveaux défis. Pour lui, c’est en donnant l’exemple, qu’il suscitera la solidarité entre les habitants et les évangelisera.

A travers ce film, Thierry Derouet a souhaité dresser le portrait d’un Père blanc atypique qui travaille au respect entre les communautés du ghetto. Il a voulu également mettre en exergue le sacerdoce religieux peu habituel de Louis Blondel.

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