Au mois d'août 2020, une explosion au port de Beyrouth a détruit une partie de la capitale libanaise lourdement endeuillée. 6 mois plus tard, dans un contexte de grave crise économique, rencontre avec des acteurs de la relève sur le terrain.
Dans le quartier de la Quarantaine aux portes du port et entièrement soufflé par l'explosion, il y a la caserne des pompiers. Michel et Murr évoque ses collègues martyrs et l'envie à tous de ne pas baisser les bras.
Le Père Hani Tawk, prêtre maronite, confie s'être senti écrasé mais jamais désespéré par la situation. Pour lui, elle est l'occasion de montrer au monde entier l'effort collectif de reconstruction et la pérennité de la vie. Après avoir reçu beaucoup d'aide de l'étranger, elle s'est tarie. Aussi le Père Tawk poursuit cette aide d'urgence humanitaire dans ce quartier en servant 600 repas par jour avec l'aide des bénévoles. Car depuis deux ans, le Liban connaît une grave crise économique qui a plongé un libanais sur quatre dans la pauvreté.
A 20 kilomètres du port, l'hôpital a été lourdement endommagé mais a pu rouvrir deux semaines après l'explosion grâce à la mobilisation de l'ensemble du personnel. Mais il vit une situation très difficil, ayant subi un grave traumatisme agravé par la crise sanitaire du Covid.
Pour tous, l'espoir d'un nouveau Liban tient à la nouvelle génération de libanais.

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