Avec La blessure de Jacob, le réalisateur Patrice Chagnard nous convie, à la suite du père Paul Baudiquey, à une rencontre esthétique qui invite à un retour sur nous-mêmes. De Berlin à Paris, de musées en atelier d’ébénisterie et de peinture, de Rembrandt, plus grand artiste du 17ème siècle au peintre contemporain Jean Bazaine, le père Baudiquey nous initie à une lecture contemplative de la peinture.

Critique d’art, il se révèle un magnifique conteur aimant à citer Teilhard de Chardin, Cocteau, Bernanos, Matisse, Claudel, pour exprimer la dimension spirituelle de toute création. Dans l’antre du peintre Jean Bazaine, le père Baudiquey dialogue avec lui sur ses thèmes de prédilection : le tableau miroir de l’âme, l’acte de peindre comme combat pour la vérité et l’art comme regard.

Le récit biblique de la lutte de Jacob avec l’Ange sert de fil conducteur à ce parcours pictural parmi les oeuvres de Rembrandt qui ont bouleversé le père Baudiquey. Du Retour du fils prodigue » aux autoportraits du peintre jusqu’à sa toile biblique des Pèlerins d’Emmaüs, il partage son admiration pour ce peintre qui nous devient également proche. Une rencontre où Dieu se laisse espérer.

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