Pauline Raud s’est d’abord dirigée vers les arts appliqués. La découverte des différents champs du design (meubles, objets...) lui a donné le goût de la métallerie et de la ferronnerie. Après deux CAP, la jeune femme a décroché son brevet des métiers d’art en ferronnerie d’art. Elle vient d’intégrer l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art. Durant trois ans, cette jeune femme de 25 ans a travaillé au sein de La Forge d’Art Loubière (Mayenne). Elle a oeuvré au chevet de Notre-Dame aux lendemains de l’incendie, mais aussi sur les cathédrales de Bayeux et d’Angoulême, l’église de la Sainte-Trinité à Paris, l’École militaire au pied de la tour Eiffel... Elle participe à la restauration et à la fabrication de porte-cierges, à la pose de mains courantes, ou encore à l’installation sur des vitraux de châssis grillagés en cuivre, un métal qu’elle affectionne. Pauline Raud est une touche-à-tout : quand elle ne forge pas, elle peint, notamment des portraits aux couleurs acidulées. La musique qu’elle écoute en travaillant (jazz, rap, disco, électro...) l’inspire, ainsi que les livres d’histoire de l’art, dont ses périodes fétiches sont l’Art nouveau, l’Art déco ou encore le mouvement Arts and Crafts. "La caisse à outils que je vais recevoir du prix Pèlerin-GMH va me permettre de concrétiser tout ce que j’ai en tête !" s’exclame-t-elle. Une fidèle alliée pour se forger un destin.

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