« Dieu a parlé une fois et deux fois j’ai entendu ». Ce verset exprime clairement la problématique de l’étude historique de la Bible. Expression de la parole de Dieu, la Bible est une œuvre littéraire dont les traducteurs font eux-mêmes œuvre de création et d’interprétation en la traduisant. A la différence d’Israël Finkelstein qui subordonne l’étude de la Bible aux recherches archéologiques, le père Marie-Joseph Lagrange, fondateur de l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem en 1890, a utilisé l’archéologie et d’autres sciences pour établir la véracité des Ecritures. Toujours en cours, ces recherchent scientifiques permettent des éditions plus documentées de la Bible. Sa vérité n’est donc pas une ; elle est plurielle car elle évolue dans le temps et selon la culture comme le met en évidence un logiciel informatique référençant le sens des mots utilisés selon les traductions. Une façon de réconcilier histoire, science et foi.

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