En raison de l’entrée au Panthéon de Madame et Monsieur Veil, la rédaction de France 2 proposera une édition spéciale à partir de 10h00 dimanche 1er juillet 2018. Le Jour du Seigneur commencera donc plus tôt :

08h40 : Magazine (Horaire exceptionnel !)

Expérience unique en son genre, l’art contemporain et le patrimoine religieux profitent de chaque été pour entamer un dialogue pour le moins original à travers la manifestation : L’art dans les chapelles.

Le centre Bretagne est le cœur d’une initiative culturelle unique et original depuis près de 30 ans. Chaque été, depuis 1992, des artistes contemporains de toutes origines et de tout mode d’expression s’invitent dans une vingtaine de chapelles jalonnant la vallée du Blavet, véritables bijoux du patrimoine nichés en pleine campagne. L’occasion pour des artistes plasticiens d’imaginer des œuvres très originales spécialement créées en fonction de ces édifices religieux, datant pour la plupart des 15ème et 16ème siècles. Une balade idéale pour les amateurs d’insolite, avec le mystère de la création artistique comme fil conducteur. La 27ème édition se déroulera du 6 juillet au 16 septembre 2018 et recevra 17 artistes dans 22 sites patrimoniaux à découvrir à travers  3 circuits.

A l’occasion de début de l’été 2018, Le Jour du Seigneur vous propose de découvrir sous forme d’une émission itinérante un festival d’art contemporain dans des chapelles au cœur du Morbihan. David Milliat emmènera les téléspectateurs à la rencontre des artistes et des hommes et femmes qui rendent possible ce festival unique qui invite au dialogue entre de vieilles pierres et des œuvres contemporaines et aux dialogues entre des créateurs de tout horizon et des populations attachées à leur région et leur identité. Une émission sous le signe de la rencontre et la découverte.

L’installation de Cécile Beau (à Notre-Dame du Guelhouit) a été démontée pour le Pardon de Saint-Isidore et de la Vierge et la messe télévisée. Cette œuvre interroge la relation poétique qui peut se construire entre nature et culture. En reconstituant un jardin panchronique au sein de la chapelle du Guelhouit avec des plantes qui n’ont connu aucune altération depuis l’époque du jurassique, elle nous propose une réflexion sur le passage du temps long, et des possibles contemplations que nous pourrions retrouver devant ces petites choses de la nature qui ne nous intéressent plus vraiment… En regard de ce petit laboratoire forestier, des terrariums accueillent des grillons dont le chant est un des seuls dont il est attesté qu’il n’a pas changé en 600 000 000 d’années. Serait-ce alors la seule musique qui nous reste de cette époque-là ?

Toute l’année, L’art dans les chapelles mène également des actions de sensibilisation à l’art contemporain et au patrimoine via la mise en place de résidences d’artistes en milieu scolaire, des expositions “Hors les murs”, des rencontres et des ateliers.

09h00 : La Messe (Horaire exceptionnel !)

Dédiée à Notre-Dame et à Saint-Isidore, la chapelle Notre-Dame du Guelhouit au lieu-dit Talroch à Melrand (56) est l’une des plus récentes rencontrées sur le canton de Baud. Elle accueille, ce dimanche, la messe télévisée. Elle a été édifiée en 1683, à l’emplacement d’un sanctuaire plus ancien. La chapelle du Guelhouit se distingue par un plan allongé et polygonal. Particularité pour la région, son toit est brisé, avec en son centre un campanile à double étage. A l’est, une sacristie rectangulaire a été rajoutée au XIXème siècle. La chapelle est marquée par la présence d’un oratoire, également appelé « scala-santa ». Il a été aménagé en 1885 dans la pente de la colline, sur la terrasse supérieure. Sa construction a été rendue nécessaire par l’affluence des pèlerins au pardon dédié à Marie et à Saint-Isidore. Il est encadré de deux fontaines.

Deux éléments attirent l’attention à l’intérieur de la chapelle : un retable en bois polychrome contemporain à sa construction trône dans le chœur. Sur son panneau central on découvre Saint-Isidore priant et surpris par ses maîtres, tandis que des anges le suppléent dans les champs. Les deux statues qui l’encadrent dans des petites niches sont celles d’une Vierge à l’enfant et de Saint-Isidore. Quant à la voûte, elle comporte un ensemble de vingt-quatre panneaux peints relatant la vie du saint patron des laboureurs et ses miracles.

Le 1er dimanche de juillet, le pardon de Saint-Isidore et de la Vierge donne lieu à des processions et des fêtes qui durent toute la journée. La fête religieuse est suivie par les fêtes profanes organisées : danses et repas se succèdent pour offrir aux pèlerins une occasion de faire la fête et de partager des instants d’amitié et de convivialité.

Président : Père Francis Le Goff, recteur (curé) de la paroisse de Pluméliau, de Melrand et de Bieuzy-les-Eaux (56).

Prédicateur : Père Denis Ledogar, assomptionniste