Chant d’entrée

Gloire à toi, ô Christ, qui nous montre la lumière

Gloire à toi, ô Christ, notre espérance,
Gloire à toi, ô Christ, notre salut !


Comme Marthe et Marie sur leur frère Lazare
Je pleure, Seigneur, sur ton image ensevelie par mes péchés :
Comme Marie, je répands le parfum de mes larmes en signe de ta Pâque

Gloire à toi, ô Christ, notre espérance,
Gloire à toi, ô Christ, notre salut !


Tu as pleuré, ô Christ Jésus sur ton ami Lazare
Tu as affermi la foi de Marthe et de Marie
Et tu as ressuscité leur frère mort depuis quatre jours.

Gloire à toi, ô Christ, notre espérance,
Gloire à toi, ô Christ, notre salut !


En appelant Lazare hors du tombeau, tu annonces ta Pâque :
Tu as brisé les portes de la mort et la puissance de l’Enfer
Par la force de ton bras, car tu es le Dieu saint, Saint fort, Saint immortel

Gloire à toi, ô Christ, notre espérance,
Gloire à toi, ô Christ, notre salut !



Première lecture (Ez 37, 12-14)

Lecture du livre d'Ezéchiel    

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.  Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple !  Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous donnerai le repos sur votre terre. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur : j’ai parlé et je le ferai – oracle du Seigneur. »

Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu


Psaume 129

Je vous donnerai un cœur nouveau,
Je mettrai en vous mon Esprit.

Je vous donnerai un cœur nouveau,
Je mettrai en vous mon Esprit.


Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,  
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.


Je vous donnerai un cœur nouveau,
Je mettrai en vous mon Esprit


J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.

Oui, près du Seigneur est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.


Je vous donnerai un cœur nouveau,
Je mettrai en vous mon Esprit



Deuxième lecture (Rm 8, 8-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. 

Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu


Acclamation de l’Évangile

Honneur, puissance et gloire à l’Agneau de Dieu

Honneur, puissance et gloire à l’Agneau de Dieu
Tu es digne Seigneur de recevoir le livre,
Et d’en ouvrir les pages scellées,
Car tu fus immolé, nous rachetant pour Dieu par ton sang, de toutes tribus, langues et peuples et nations.


Honneur, puissance et gloire à l’Agneau de Dieu


Evangile (Jn 11, 1-45)

En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. » Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.

Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Acclamons la Parole de Dieu.
Louange à toi, Seigneur Jésus.


Chant de communion

La sagesse a dressé une table,
Elle invite les hommes au festin.
Venez au banquet du Fils de l'Homme,
Mangez et buvez la Pâque de Dieu


Je bénirai le Seigneur en tout temps,
Sa louange sans cesse à mes lèvres.
En Dieu mon âme trouve sa gloire,
Que les pauvres m'entendent et soient en fête

La sagesse a dressé une table,
Elle invite les hommes au festin.
Venez au banquet du Fils de l'Homme,
Mangez et buvez la Pâque de Dieu


Proclamez avec moi que le Seigneur est grand,
Exaltons tous ensemble son nom !
J'ai cherché le Seigneur et il m'a répondu
De toutes mes terreurs il m'a délivré.

La sagesse a dressé une table,
Elle invite les hommes au festin.
Venez au banquet du Fils de l'Homme,
Mangez et buvez la Pâque de Dieu


Tournez-vous vers le Seigneur et vous serez illuminés
Votre visage ne sera pas couvert de honte ;
Un pauvre a crié, et Dieu a entendu,
Le Seigneur l'a sauvé de toutes ses angoisses.

La sagesse a dressé une table,
Elle invite les hommes au festin.
Venez au banquet du Fils de l'Homme,
Mangez et buvez la Pâque de Dieu



Chant final

Salve

Regina, mater misericordiæ.
Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Hevæ.
Ad te suspiramus, gementes et flentes
in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui,
nobis post hoc exilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !
Amen !

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