Pendant l'été, après la messe, Le Jour du Seigneur propose Jubilations romaines, réalisées par la journaliste Constance de Bonnaventure, qui part à la rencontre des acteurs du jubilé à Rome. Elle évoque la genèse de cette série et les moments forts.

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Vous avez réalisé des pastilles de trois minutes pour le jubilé. Quelle était l'intention ? 
Constance de Bonnaventure Le Jour du Seigneur voulait entrainer ses téléspectateurs dans ce jubilé qui n’arrive que tous les vingt-cinq ans. Les pèlerins se retrouvent à Rome pour visiter les lieux saints et célébrer leur jubilé. C’est une fête ! Pour les neuf épisodes, nous avons choisi de mettre les acteurs de cet événement en lumière : ceux qui accueillent, font visiter, confessent… Nous présentons aussi des pèlerins. Chaque épisode de trois minutes incarne une valeur, un concept : l’accueil, la charité, la liberté. La culture est aussi un des piliers du jubilé. D’autres épisodes montreront la présence française avec Saint-Yves-des-Bretons ou les confréries corses. 

Comment s’est passé le tournage ? 
Nous avons fait trois séjours à Rome. Le pape est mort durant le deuxième séjour et il a fallu s’adapter. Nous sommes arrivés deux jours après l’élection du nouveau pape Léon XIV. Les gens étaient contents d’être là, il y avait beaucoup de joie. Puis, nous avons fait un dernier saut de 24h pour tourner une séquence dans une prison. Pour la tradition du jubilé, les croyants doivent passer par les quatre portes saintes des basiliques romaines. Le pape François voulait un cinquième lieu ouvert. Il avait choisi la porte de la chapelle de la prison de Rebibbia. 

Quel souvenir gardez-vous de ces tournages ? 
La prison a été vraiment un moment fort, car nous n’avons pas l’habitude d’aller dans ce genre d’endroit. Les prisonniers étaient très touchés d’être mis en avant, que l’on s’intéresse à eux. J’ai aussi beaucoup apprécié la séquence avec les églises orientales, venues du Proche et du Moyen-Orient, Irak, Turquie, Syrie. Le tournage était beau. C’est tellement difficile pour eux, ils étaient heureux de se retrouver à Rome. Je retiens surtout tous ces visages différents, réunis au même endroit. Quand on connaît le monde catholique, on est étonné de voir des personnes si différentes. Je suis revenue avec une image de l’Église catholique plus diversifiée que ce que j'imaginais.

Propos recueillis par Laure Salamon