Deux saints des pays de l'Est ont illustré ce nom. Le premier vécut en Roumanie au XIIe siècle : saint Dimitri Bassarabov était ermite sur la rive du Danube. A sa mort, le roi de Roumanie, frappé par la sainteté du moine Dimitri, vint enlever son corps mais les chevaux refusèrent d'avancer. Il fallut décharger le carrosse et l'inhumer sur place dans un modeste village qui prit son nom de famille : Bassarabov. Après la guerre russo-turque de 1774, les reliques de saint Dimitri furent transférées en la cathédrale de Bucarest.

On trouve également un saint Dimitri, en en Ukraine, au XVIIe siècle. Dimitri de Rostov est célèbre pour son oeuvre "La fleur des saints". Il l'avait commencée au monastère de Kiev et en achevait le 3e tome quand il fut nommé archevêque de Sibérie. Devant la consternation du moine assoiffé de silence, d'étude et de contemplation, le tsar Pierre le Grand consentit à changer sa décision : il le nomma métropolite de Rostov car il existait au moins une bibliothèque en cette ville. Saint Dimitri de Kiev et de Rostov allait se révéler aussi bon évêque que grand écrivain spirituel. On le découvrit inanimé, à genoux contre sa couche, un matin de novembre 1709. Il venait d'achever le 4e tome de "La fleur des saints".


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