Frères et sœurs, « la paix soit avec vous » ! En ce dimanche 11 novembre nous commémorons le centenaire de la fin de la première guerre mondiale. Nous le savons, tant de morts, tant de drames, tant de destructions, tant de souffrances indicibles !

La guerre accompagne, hélas, l’humanité depuis toujours. Mais 1914-1918 fut la Première Guerre mondiale, c’est à dire, au sens premier du terme, ce fut la première fois que l’humanité se mit ainsi en guerre de façon globale. Ce fut une tuerie de masse, un déluge de fer et de feu, un enfer de boue et de sang. Sur le terrain, au plus près des hommes, se trouvaient des « soldats de Dieu », des aumôniers militaires, offerts pour accompagner spirituellement leurs frères. Ils témoignaient de leur foi, de cette certitude que Dieu aime tous les hommes, des deux côtés du front. Il s’est agi, au-delà du drame des combats, de refuser toute haine et toute inhumanité. Il s’est agi de réaliser que français ou allemands, ennemis ou alliés, tous étaient enfants de Dieu, avec une égale dignité.

Le message porté par l’Eglise à la suite du Christ est celui de la paix. Par ces mots débute et s’achève chaque célébration eucharistique : de « la paix soit avec vous » à « allez dans la paix du Christ », il s’agit de recevoir la paix du Seigneur pour la partager à ses frères.

Cette paix est sans cesse à construire en notre monde. Il ne s’agit pas de la paix comme simple victoire des forts sur les faibles, d’une paix ignorant ou écrasant le frère. Il ne s’agit pas de la continuation de la guerre par d’autres moyens. Il ne s’agit pas, non plus, de la paix silencieuse des cimetières. La paix que nous inspire l’Evangile, c’est la paix du Christ, fruit de la justice et de la charité. Il s’agit de cette paix qui vient du cœur pour rejoindre le cœur du frère.

Il n’y a pas de paix sans justice. Il n’y a pas de justice sans paix. Il n’y a pas de paix et de justice sans pardon. Ce sont précisément les paroles de Jésus dans l’Evangile que nous venons d’entendre. Le pardon ne s’oppose en rien à la justice, le pardon s’oppose à la rancune et à la vengeance. Or 1914 fut à bien des égards la revanche de 1870. Et 1939 fut par bien des aspects une revanche de 1918. Dramatique et mortifère cycle de la violence…

Comment ne pas penser ici aux drames des conflits et des guerres les plus actuelles, aux plus pauvres qui sont toujours les premières victimes, à tous ceux qui aujourd’hui encore sont mis à mort, blessé, déporté… Ces violences et ces injustices crient vers Dieu, elles crient vers notre monde, elles crient vers chacun de nos cœurs.

Isaïe 32, 15-18– Colossiens 3, 12-15– Jn 20, 19-23

Or ce que dit le Seigneur, c’est la paix pour son peuple, comme viennent de nous le redire le psaume 84 et le prophète Isaïe. Et ce que nous dit Saint Martin de Tours que nous fêtons en ce 11 novembre, lui qui partagea en deux son manteau avec un pauvre transi de froid, c’est combien charité, justice et paix marchent d’un même pas.

Nous sommes ici au cœur du combat spirituel. Lorsque l’homme se tourne vers Dieu pour prier pour la paix, pour la justice, pour le pardon, il ouvre son cœur à la puissance de salut qui vient du Seigneur, pour en être transformé spirituellement. C’est de la conversion de nos cœurs dont il est ici question de la manière la plus radicale.

« Seigneur fais de moi un instrument de ta paix, par la charité, la justice et la pardon » Ainsi triomphera la volonté de vivre en frères, en hommes et femmes aimés de Dieu, en hommes et femmes libres et dignes de l’Esprit que les habite.

Comment ne pas penser ici aux drames des conflits et des guerres les plus actuelles, aux plus pauvres qui sont toujours les premières victimes, à tous ceux qui aujourd’hui encore sont mis à mort, blessé, déporté… Ces violences et ces injustices crient vers Dieu, elles crient vers notre monde, elles crient vers chacun de nos cœurs.

Or ce que dit le Seigneur, c’est la paix pour son peuple, comme viennent de nous le redire le psaume 84 et le prophète Isaïe. Et ce que nous dit Saint Martin de Tours que nous fêtons en ce 11 novembre, lui qui partagea en deux son manteau avec un pauvre transi de froid, c’est combien charité, justice et paix marchent d’un même pas.

Nous sommes ici au cœur du combat spirituel. Lorsque l’homme se tourne vers Dieu pour prier pour la paix, pour la justice, pour le pardon, il ouvre son cœur à la puissance de salut qui vient du Seigneur, pour en être transformé spirituellement. C’est de la conversion de nos cœurs dont il est ici question de la manière la plus radicale.

« Seigneur fais de moi un instrument de ta paix, par la charité, la justice et la pardon » Ainsi triomphera la volonté de vivre en frères, en hommes et femmes aimés de Dieu, en hommes et femmes libres et dignes de l’Esprit que les habite.

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